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Comment saurai-je si j'ai besoin d'aide?

Discutant avec un ami de mes interventions en thérapie brève, il a eu cette question qui m'a fait réfléchir.


- "Comment saurai-je que j'ai besoin d'aide? Comment savoir si j'ai un problème?"


En y réfléchissant, il doit y avoir bon nombre de personnes qui se posent cette question et voilà comment j'y ai répondu.


Nous sommes des êtres de communication. Tout chez nous est communication, qu'elle soit analogique ou digitale. De ce fait ce que l'on dit tout comme ce que l'on ne dit pas est une information, un message envers l'autre, qui est entendu ou/et interprété. C'est même la base de nos relations.


Pour illustrer cela, je suis sure que vous avez en tête, un ton, une attitude, une phrase non dite mais des non-verbaux criants de sens.


"Elle n'a rien dit, mais tout son corps me manquait de respect."


"Je ne lui ai pas répondu, juste toisé et je suis partie."


"Mon fils fait mine de m'écouter mais je vois dans ses yeux que son esprit est ailleurs. Il n'en a rien à faire de ce que je raconte."


Nous cherchons dans chaque acte, souffle, geste de celui que l'on aime ou côtoie une marque d'amour ou de respect. Et quand ce que nous attendons n'arrive pas, c'est le début de notre malheur.


Souvent cette communication est la base de tous nos maux. Elle est la base de nos relations et interactions. L'absence ou la présence et l'émotion qui survient. Puis survient notre réponse à la communication émise, sous le coup de notre émotions qui aura renforcé nos croyances. Tout part de l'intention qu'on y met, le message véhiculé peut souvent nous enfermer dans un cercle vicieux.


J'ai en tête également l'exemple d'une patiente/cliente m'expliquant à quel point les gens de son entourage avaient des soucis. M'expliquant qu'elle ne les comprenait pas et était en guerre avec pas loin de 4 personnes de sa famille. Tous s'accordaient à dire qu'elle n'avait pas le bon comportement mais que pour sa part, elle était droite dans ses bottes et n'avaient rien à se reprocher.


En y réfléchissant de plus près, il fallait surement la questionner sur le comportement en question qui dénotait dans son système.


Si on est seul à penser que tous les autres sont fous, c'est parfois parce que notre réalité du monde est en décalage avec celle des autres.

Est ce que pour autant nous aurions un problème?


Et bien non pas forcément, car la notion de problème implique une douleur. Vous avez un problème si vous êtes en souffrance, si vous vous plaignez, si vous êtes malheureux, si il y a besoin d'un changement pour que vous puissiez vous sentir mieux.


Si vous vous plaignez du comportement de votre conjoint, vous avez la souffrance, vous avez la gêne de vie, même si dans votre réalité c'est votre conjoint qui est porteur du problème. Comme il dit ou fait ou pense telle ou telle chose, cela réveille telle ou telle chose, provoque telle ou telle chose qui vous pose problème. Mais selon vous, c'est lui qui a besoin de changer pour que vous alliez mieux.


Et si nous travaillions plutôt sur la perception de votre réalité? Sur le regard que vous posez sur cette situation douloureuse, conflictuelle? Sur vos croyances associées à ces comportements? Et du message en réaction que vous envoyé en vous inscrivant dans ce cercle vicieux?


"Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Bouddha



C'est mon rôle de praticienne de la relation d'aide en thérapie brève. Vous rendre acteur du changement. Vous aider à déposer les gants de boxe pour revenir à des relations apaisées, entre vous et les autres, vous et votre environnement et vous et vous-même.



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